Retards SNCF: les Pays de la Loire exigent des pénalités (Auxiette, PS)

Les Pays de la Loire vont appliquer à la SNCF des pénalités pour de nombreux retards affectant le trafic, a annoncé jeudi le président de région Jacques Auxiette (PS), estimant que "tout le système est à repenser".

"La situation ne fait que se dégrader et appelle au niveau de la SNCF et de l'Etat à une prise de conscience", a déclaré l'élu lors d'un point presse à Angers.

"On exige le respect de la convention passée avec la SNCF au niveau régional, tout particulièrement en matière de respect des horaires. Et cette convention prévoit des pénalités de l'exploitant, qui se comptent en millions d'euros", a-t-il martelé.

Comme d'autres régions, les Pays de la Loire subissent un fort accroissement des dysfonctionnements dans le transport ferroviaire, avec notamment l'inversion de deux rames TGV à destination de Nantes et de Rennes début janvier et un trafic TGV et TER à nouveau très perturbé mardi.

"Tout le système, toute l'organisation du travail est à repenser" tant à la SNCF qu'à Réseau ferré de France (RFF), l'exploitant des voies, a estimé M. Auxiette, soulignant que les causes des dysfonctionnements ne relevaient pas de simples "aléas".

M. Auxiette a toutefois indiqué que "le résultat ne doit pas être l'ouverture à la concurrence", mais une amélioration du service public.

En pratique, les pénalités infligées à la SNCF le seront sous forme de "réfactions de charges pour services non rendus", c'est-à-dire qu'elles seront défalquées des sommes versées par la région à l'opérateur, a précisé l'administration régionale.



© 2011 AFP

Monsieur,

Comme convenu voici les modalités d’indemnisation des usagers en cas de retards ou de suppressions de trains prévues dans la Convention qui nous lie au Conseil Régional :

« 20.2. Indemnisation des usagers en cas de retards ou de suppressions de train

Sans perdre son droit au transport, l’usager titulaire d’un abonnement  … peut recevoir, et, s’il en fait la demande et en cas de retard, une indemnisation

versée par la SNCF selon les conditions énumérées ci-après :

- l’usager a quinze jours a compter du mois échu pour effectuer sa réclamation ;

- le dossier de réclamation est traite dans les vingt jours qui suivent le dépôt de la demande a la SNCF.

- lette indemnisation n’est pas grevée de coûts de transaction financière tels que redevances, frais de téléphone ou timbres.

Perturbations récurrentes

Un même service TER ayant subi plus de cinq suppressions ou retards supérieurs à 14 minutes au cours d'un  mois calendaire ou une période de 4 semaines consécutives, pourra faire l'objet, sur demande d'un abonné auService Clientèle, d'une indemnisation de 20% du montant de l'abonnement mensuel relatif au parcours habituel de l'abonné, sous forme de “Bon Voyage”.

Les retards ou suppressions pris en considération concernent les tranches horaires suivantes : 6h-9h et 17h-19h,

et uniquement pour des causes imputables à la SNCF. » 

Comme annoncé samedi lors de la réunion à Challans, je m’engage à accélérer au maximum le règlement des litiges qui nous parviendront.

L’adresse à apposer sur le courrier est  la suivante :

SNCF

Direction TER Pays De la Loire

Service clientèle

15, bld Stalingrad

44041 NANTES Cedex 1

Dans le courrier d’accompagnement qui peut être très succinct il faut préciser :

- Les coordonnées du voyageur

- Le ou les trains empruntés

- Les dates concernées

- Le type d’abonnement

- Le parcours d’abonnement.

Il faut bien entendu ajouter le fichet d’abonnement original (qui est la preuve d’achat). Celui-ci sera renvoyé avec l’indemnisation si cela est précisé dans le mot d’accompagnement.

Je suis encore désolé pour les désagréments que vous pouvez rencontrer sur cette ligne et je puis vous assurer que nous mettons tout en œuvre pour rétablir une situation normale.

Cordialement.

Philippe BERQUIN

Directeur de l'Etablissement TER

Directeur Délégué TER

Pays de la Loire

15, boulevard Stalingrad

BP 34112 44041 Nantes Cedex 1

tel: 02 40 99 02 04 (37 04 04)

Le collectif des usagers des lignes 10 et 11 Nantes-Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Nantes-Pornic vous convie

le samedi 8 janvier 2011 à 10h30
Salle des Noues (Hippodrome)
Route de Saint-Gilles à Challans (85300).

Votre présence est indispensable pour pouvoir exprimer vos doléances en présence de Monsieur BONTEMPS - Vice-président du Conseil régional, des représantants de la SNCF et des élus concernés.

(Tract distribué dans le train).

Plus de 600 usagers, signataires d'une pétition, protestent contre les retards qui s'accumulent et l'opacité des changements d'horaires sur la ligne qui relie Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Nantes, depuis le 13 décembre dernier.

Beaucoup de Vendéens se rendent dans la capitale ligérienne pour y travailler et estiment que ces changements ont "des conséquences énormes sur la vie des familles, la garde des enfants, les activités mais aussi sur l'emploi", résume Noëlle Guyon, challandaise et assistante de gestion à Nantes.

La ligne n° 10, qui concerne Pornic, est aussi concernée par ces changements et par la pétition. Selon les pétitionnaires, un entretien est prévu la semaine prochaine avec Gilles Bontemps, vice-président du Conseil régional.

Ouest France le 16/12/2010

Entre Saint-Gilles et Nantes, le TER qui fâche

Entre Saint-Gilles et Nantes, le TER qui fâche

Un collectif d'usagers mécontents s'est formé autour d'une pétition de plu de 300 signataires. Le groupement, qui sera reçu par le Maire de Challans samedi prochain, entend protester contre la nouvelle grille horaire sur la ligne n° 11 de chemin de fer SNCF Nantes-Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Les motifs de protestation seraient les changements horaires, un des signataires soulevant un seul exemple : "le train de 7h01 au départ de Challans est désormais "avancé" à 6h39, pour arriver à la même heure à Nantes à 8h, soit 22 minutes de plus.On croyait, d'après les slogans, que Challans était à moins d'une heure de Nantes ! Nous aruons prochainement l'occasion de revenir sur ce problème dans nos colonnes.

Ouest France du 13/12/2010

Les quatre syndicats représentatifs à la SNCF vont déposer jeudi 20 mai un préavis de grève pour la journée d'action interprofessionnelle du 27 mai. Les syndicats CGT, UNSA et SUD-Rail appelleront formellement à cesser le travail, mais pas la CFDT, qui invite les cheminots à participer aux manifestations unitaires organisées ce jour-là.

Le préavis ira du mercredi 26 mai (20 h) au vendredi 28 mai (8 h) comme d'habitude lors d'une grève de vingt-quatre heures.

Six confédérations syndicales – CGT, CFDT, UNSA, Solidaires, FSU et CFTC – appellent à se mobiliser le 27 mai pour la défense des salaires, de l'emploi et des retraites, alors que le gouvernement doit présenter son projet de réforme d'ici la fin juin. Force ouvrière a décidé de son côté d'organiser une journée d'action le 15 juin sur la thème de la défense des retraites.

A la SNCF, la table ronde sur des thèmes sociaux, dont le principe avait été annoncé à l'issue de la grève de deux semaines en avril, devrait se tenir la deuxième semaine de juin. La grève de deux semaines à la SNCF en avril – le plus long conflit depuis 2007 – s'est terminée par la poursuite des discussions régionales engagées pendant le conflit et l'engagement de la direction d'organiser une table ronde nationale à la mi-mai.

Cette table ronde doit être suivie d'un certain nombre de rendez-vous thématiques notamment sur l'emploi, les mobilités, la réinternalisations de certaines charges, la perspective de l'ouverture à la concurrence dans le transport régional, l'évolution du fret, les parcours professionnels et les salaires.

(Le Monde du 19 mai 2010)

La SNCF vient de s'offrir sa 3ème grève de l'année, la plus longue depuis la bataille des régimes spéciaux en 2007.

Grève absurde, sans revendication précise ni mot d'ordre concret. Mais grève qui a tout de même coûté 100 millions d'euros à la SNCF -1 milliard de pertes l'an dernier. Et qui a empoisonné des millions de français, pris en otage au moment même où le trafic aérien était paralysé.

Le gouvernement, c'est naturel, met en avant les vertus de son "service minimum". Disons-le tout net : il n'existe pas. Le service "garanti" voté en 2007, qui fait obligation aux grévistes de se déclarer 48h à l'avance, est certes un progrès en ce qui'l permet à la SNCF de mieux informer les usagers et d'optimiser l'utilisation des agents non grévistes, mais il ne permet en rien de limiter les désagréments d'une grève.

... Petite cause, grands effets....

(Extrait du Figaro magazine du 24 avril 2010)

Après une grève qui a commencé nationnalement le 7 avril et qui a duré 15 jours, la direction régionale de la SNCF a décidé hier d'accorder un dédommagement aux abonnés TER domiciliés en Pays de la Loire. Plus de 13 000 personnes sont concernées.

Pour mémoire, le service à oscillé entre le minimum garanti et le service de niveau 2, soit un train sur deux. Quotidiennement, une centaine de TER roulait contre 400 habituellement. Les usagers ont été fortement pénalisés.

Philippe BERQUIN, directeur régional des trains express régionaux a déclaré :

"Cette mesure commerciale à caractère exceptionnel consiste à la mise en place de réductions :

• Les abonnés annuels pourront eux, avoir une minoration de 25% sur leur prélèvement de juin.
• Les abonnés mensuels bénéficieront d'une remise de 25% lors de l'achat de leur prochain abonnement (mai ou juin).
• Quant aux abonnés hebdomadaires, ils auront droit à 15% s'ils ont été touchés par la grève jusqu'à 3 jours, à -25% à partir du 4 jours.
• En revanche, les abonnements scolaires sont exclus.

Les demandes pourront être faites directement aux guichets des gares, à partir de ce jeudi".

N'hésitez pas à venir sur le site pour adhérer à la pétition et suivre toute l'actualité.

Vos témoignages et réactions nous sont également précieux. Pour cela, il vous suffit d'aller dans la rubique "Contactez-nous" et "Laissez-nous un message".

... et afin de faire valoir notre cohésion, n'hésitez pas à proposer à votre entourage de participer à cette action solidaire...

Après 15 jours de grève, le trafic des TER va reprendre....

Les syndicats ont voté pour la suspension de la grève pour faire un pas vers la direction et estiment que celle-ci doit faire un pas à son tour vers les syndicats. Le directeur régional de la SNCF, Xavier COHADON, quant à lui précise "Le conflit n'est pas arrêté mais suspendu. Les syndicats nous ont avertis qu'ils étaient prêts à repartir s'ils n'avaient pas satisfaction".

Quinze longs jours pour tous les usagers et en particulier pour les 40 000 personnes qui utilisent chaque jour, en Pays de la Loire, les quelques 400 TER.

Aujourd'hui jeudi 22 avril, la circulation des TER reste encore bien perturbée.

Restons vigilants !!!